L’autre jour, je suis tombé sur l’article de Stéphanie Kennan, Savoir-vivre sur LinkedIn: soignez votre présence, que j’ai trouvé très intéressent, jusqu’à me pousser de laisser un commentaire. Je vous avoue, c’était ma première visite sur les affaires.com, alors, je ne savais pas à quoi m’attendre.
Je clique l’icône Commenter en bas de l’article et je tombe sur une page qui me demande de m’inscrire ou de m’identifier.
Ayoye! Ça commence mal…
OK, j’ai été encore assez enthousiaste pour cliquer le lien pour m’inscrire et là, je tombe sur un formulaire en trois étapes avec pleines questions obligatoires :
Vous pouvez le deviner, j’ai été ben dégonflé. Tout mon enthousiasme a été en train de s’évaporer et je n’avais aucune envie d’écrire quoique soit, mais j’ai été curieuse de voir jusqu’à où cette aberration peut aller.
Alors, j’ai rempli les questions dans la première étape et voila, dans la deuxième pas, les affaires me pose un autre paquet des questions inutiles, cette fois-ci il m’oblige pas de répondre, mais nous sommes encore, en plein, dans la perte du temps des lecteurs.
Dans la troisième étape, on va choisir l’infolettre.
Oh! C’est cool! Des infolettres personnalisées! Je ne savais pas, qu’est-ce que manque de ma vie, encore une infolettre!
Entre temps que j’ai passés à travers les différents choix, j’ai oublié une bonne partie de ce que je voulais écrire comme commentaire.
Comme coup de grâce, à la fin de ce calvaire, je m’attendais d’être déjà connecté, après tout, j’ai répondu à toutes les questions obligatoires, mais non, les affaires.com me demande de m’identifier…
Un peu plus sur les affaires.com
Pour ceux qui ne sont pas de Québec, voici un extrait de leur site :
« La plus importante salle de rédaction spécialisée en économie du Québec. Plus de 30 journalistes, ainsi qu’un réseau de pigistes et d’experts reconnus dans le milieu des affaires.
Plus de 300 000 visiteurs uniques par mois, qui totalisent 3,5 millions de pages vues. »
Je ne sais pas si quelqu’une a remarqué, les commentaires sont presque introuvables sur ce site.
Alors, si vous voulez que le monde laisse des commentaires sur votre site, s’il vous plaît, évitez d’emmerder vos lecteurs.
À l’opposé, une entreprise comme La Presse met tous ses articles en ligne à mesure qu’ils sont publiés sur papier, avec un lien unique facile à partager pour tous, abonnés ou pas, sans chichi, sans inscription, restriction ou conditions.
Pour faciliter la vie… merci !
Parce que plus on donne, plus on reçoit, plutôt que toujours demander…